L'écloserie

L’écloserie des Roches a été reprise par notre association en 1992.
Labo écloserie

Ce bâtiment installé en bordure du Lignon avait été construit au début des années 50, et appartenait aux Eaux et Forêts du département.
Après un certain nombre d’années de fonctionnement, elle avait été jugée trop peu rentable et avait fermé ses portes au début des années 70.
C'est ainsi qu'au début des années 90, une assemblée générale de notre AAPPMA décidait à l’unanimité de renoncer au lâcher de truites surdensitaires afin de mettre en place une gestion patrimoniale sur l’ensemble de notre domaine piscicole.
L’idée était de garder sur le bassin du Haut-Lignon et de ses affluents la souche autochtone de l'espèce principale qui peuple nos cours d’eau:
La truite commune de souche atlantique, dite "fario".
En effet, chaque automne les populations de truites entament des migrations vers l’amont pour atteindre les lieux propices à la reproduction de façon à assurer la pérennité de leur propre espèce.
Cette période que l’on appelle le "frai", qui dure environ un mois, peut se dérouler si les conditions hydrauliques le permettent dans d'excellentes conditions ou, dans le cas contraire, être anéantie en quelques heures, si de fortes pluies arrivent.
Les oeufs ainsi déposés par les femelles sous un léger lit de graviers peuvent être emportés par la forte turbidité de l’eau en cas de crue brutale, et le frai de l’année en cours sera détruit à jamais.
Nous avons décidé de mettre en place une écloserie de façon à remplacer le frai naturel qui, certaines années, pourrait être amoindri par de fortes crues automnales.
C’est ainsi que l’idée nous est venue de remettre en fonction l’écloserie des Roches.
Après avoir obtenu l’autorisation de la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt et avec l’accord sur le principe du Conseil Supérieur de la Pêche, nous avons remis en eau le bâtiment qui avait été fermé depuis une vingtaine d’années.

Faire passer le cap critique de l’incubation des oeufs en bassins fermés avec un débit d’eau constant.

Le principe est:
1 - Avoir une eau de source de bonne qualité.
2 - Avoir un stock de géniteurs issus de la souche locale de la rivière (environ 85% de femelles et 15% de mâles).


Un beau geniteur mâle


3 - Mettre les géniteurs en stabulation pendant toute la durée du frai.
4 - Faire pondre les femelles au fur et à mesure quelles sont prêtes.
5 - Féconder les ovules des femelles à l’aide de la laitance des mâles.
6 - Mettre les oeufs en incubation sur des clayettes durant une période qui se situe à 41 jours dans une eau à 10°C (chez nous l’incubation dure environ 2 mois et demi à 3 mois, avec une température d’eau comprise entre 2 et 9 degrés)

 


Les alevins à leurs naissances.


Les alevins âgés de 6 semaines


A l’éclosion les alevins ne mesurent que 1,5cm et portent sous leurs abdomens une poche nutritive, appelée "sac vitellin".
Cette poche se résorbera en fonction de la température de l’eau (chez nous, environ 4 à 6 semaines après l’éclosion de l’oeuf).
Après cette période, les alevins passeront au stade de jeunes truitelles et seront déversées dans le Lignon et ses affluents sur des secteurs biens précis.
Elles affronteront la vie en rivière et adopteront leur instinct territorial.
Dans notre région, ils leurs faudra attendre trois années et une taille de 23cm environ, pour arriver a maturité et pouvoir à son tour procréer.

A noter qu’après les pontes, tous les géniteurs (mâles et femelles), sont restitués à la rivière en parfaite condition.

Mis à jour (Dimanche, 01 Août 2010 05:33)

 
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Lors de l'utilisation de cuillère, il est vivement recommandé que ce leurre soit muni d'un hameçon simple ; afin de ne pas provoquer de blessure lors du décrochage d'une truitelle.

 
A partir du 1er septembre, et jusqu'à la fermeture, la pêche de la truite se pratique en "no-kill", avec ardillons écrasés.

Pour la pêche de l'écrevisse Américaine (pacifastacus leniusculus), la carte de pêche est obligatoire.

 
Météo au Chambon...
Les crues du Lignon

 

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Les crues du Lignon

Historique...

 

Fin 1800,
vue du pont du Chambon